...Voix d'Ecorce, de Plume et de Sève...
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 [Traduction] La Cailleach - Mara Freeman

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AuteurMessage
Iridesce
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Iridesce


Messages : 248
Date d'inscription : 14/04/2010

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MessageSujet: [Traduction] La Cailleach - Mara Freeman   [Traduction] La Cailleach - Mara Freeman EmptyDim 18 Avr - 21:03

La Cailleach, La Sorcière
http://druidry.org/obod/deities/cailleach.html

Mara Freeman 1997


Traduction Mout Danu

Les anciens Celtes savouraient le côté sombre de la vie. Ils ont étreint la guerre comme un amant, plongeant nu dans la bataille, en chantant de magnifiques et fières chansons. Ils étaient sans peur devant la mort ; leur croyance dans la réincarnation leurs ont appris ce qu’était « le centre d'une longue vie. » Ce n'était pas rare qu’un homme prête de
l'argent avec un accord de paiement dans une vie encore à venir. Leurs jours commençaient au crépuscule, la nouvelle année à Samhain, la fête que nous appelons `Halloween'.

Le côté sombre était associé au nouveau commencement, la graine sous la terre et tout son potentiel. Dans la mythologie celte, la sagesse du côté sombre est souvent exprimée à travers des déesses puissantes. Quoi que dans un contexte naturel, culturel or individuel, le rôle de la Déesse soit comme un catalyseur de changement à travers le pouvoir transformateur du côté sombre, comme guide à travers la morte jusqu'à la nouvelle vie.

Une Déesse sombre, particulièrement en Ecosse, est la Cailleach, un nom qui signifie « Vielle Femme », mais qui est littéralement « La Voilée », un surnom souvent utilisé par ceux qui appartiennent aux mondes obscures. A
ce nom est souvent ajouté «Bheur » : « tranchant » ou « strident », car elle est la personnification des vents qui coupent et la dureté de l'hiver dans le Nord.

Elle était aussi connue comme fille de Grianan, le « petit soleil », qui dans le vieux calendrier Ecossais, brille d’Halloween à la Chandeleur, suivi par le « grand soleil » des mois d'été. Elle est terrible à regarder : avec ses deux lances de bataille sur l’autre côté du « carlin », un visage bleu-noir avec un lustre de charbon, et ses dents rouillées. Dans sa tête, un œil comme un lac profond, plus rapide qu'une étoile en hiver. Sur sa tête, «broussailles noueuses» comme les griffes d'une vieille racine de tremble (eadha).

Son œil unique est un aspect des êtres surnaturel qui voient au-delà du monde des dualités. Habillé en gris, un
plaid brun serré autour ses épaules, la Cailleach Bheur sautait de montagne en montagne, a travers les bras de la mer. Quand un orage exceptionnellement menaçant approchait, les gens se disaient : « la Cailleach va laver ses couvertures cette nuit », jusqu'à la fin de l’été, elle lavait son manteau dans le Corrievreckan, le tourbillon de la côte Ouest, et quand elle le reprenait, les collines étaient blanches de neige.

Dans sa main droite, elle portait une baguette magique ou un marteau avec lequel elle frappait l‘herbe, la transformant en
lames de glace. Aux premiers jours de printemps, elle ne supportait pas l‘herbe verte et le soleil, et elle piquait une crise, jetant sa baguette sous le houx, avant de disparaître dans un nuage tourbillonnant de passion et colère, « et c’est pour cette raison que l‘herbe ne pousse pas sous le houx. »

A la fin d'hiver, il y a des contes qui disent que la Cailleach se transformait en rocher gris jusqu'à la fin des jours d'été. Mais il y en a beaucoup qui disent qu'elle se transforme en belle jeune fille, car l'autre visage de la Cailleach est
Bride, une Déesse, maintenant douce sainte écossaise, pour lequel son jour de fête, le premier février, signal le retour de la lumière. Le jour de Bride, la Cailleach fait le voyage à l'île magique et dans ses bois se trouve le Puits de la jeunesse. A la première lueur de l'aube, elle boit de l'eau qui bouillonne d'une fissure de la roche, et elle se transforme en Bride, la vierge avec une baguette blanche, et la terre nue redevient verte à nouveau.

Au niveau culturel, la Sombre Déesse se montre sous différentes formes, et son rôle est d'aider au changement de la société celte, pour la guerre et pour les choix des rois. En Irlande, la Morrigu, dont le nom signifie la Reine des Fantômes, est une Furie de la Bataille. Avec Badb (Corbeau) et Macha, elle fait parti d'une Triplicité terrifiante, avec le pouvoir
d’enchantement de lâcher les brumes, les sombres nuages, les pluies de feu et du sang sur leurs ennemies. Leurs hurlements de menace glace le sang, et font que les soldats fuient les champs de bataille. L'aspect de cette Triple Déesse peut apparaître parmi les armées opposées en forme de corbeau ou corneille, les oiseaux de charogne et de la mort.

Ou les guerriers peuvent voir une veille sorcière, maigre et agile, qui rodait au dessus de la mêlée, sautant sur les lances et les boucliers de l'armée qu’elle avait choisi pour la victoire. Un autre de ses aspects était celle de la Laveuse du gué, une vieille dame qui lavait les vêtements d'un soldat prêt à mourir dans la bataille. En la voyant ici, au carrefour, un guerrier savait que bientôt il traverserait le fleuve qui sépare la vie et la mort.

Mais pour les Celtes, sang et carnage sur les champs de bataille servait à fertiliser et à revitaliser la terre. La guerre et la mort laissent la place à la vie et à une terre fleurissante, et la Morrigu, représentative de ce mystère, était aussi déesse de la fertilité, de la sexualité, prenant parfois la forme d'une belle jeune femme. Elle a été identifié fortement à la terre
elle-même, dans son aspect de Souveraineté, la déesse avec qui le roi prétendant était obliger de s’unir dans un mariage rituel au pays d'Irlande.

Le fait d'apparaître sous sa forme la plus repoussant, la Souveraineté peut mettre à l'épreuve un vrai roi, qui n'est pas
bêtement égaré par les apparences et qui comprend que la vraie valeur d'un trésor est dissimulé dans les endroits obscurs. Il est capable de mettre de coté son autosatisfaction et peut se soumettre aux demandes peu attirantes hors de la compassion. Surtout, en embrassant, ou en s’unissant (comme c’est exprimé plus directement dans les autres contes) avec la Sombre Déesse, il comprend les mystères de la vie et de la mort, comme deux faces de la même pièce, et ainsi il peut profiter de la sagesse de l'Autre monde pendant son règne.

Embrasser la Sombre Déesse comme un acte de sacrifice pour le plus grand bien est aussi le thème de la légende Arthurienne de Sir Gauvain et de la Dame Ragnall, ou le beau Gauvain fait la promesse de se marier avec «une dame laide » pour sauver la vie du Roi Arthur. La court est horrifiée par ce que doit faire Gauvain, si mal et si hideuse est sa futur épouse, mais quand il l'embrasse la nuit de leurs noces, elle se transforme en belle jeune femme, d'une extrême beauté. Dans plusieurs contes celtiques, l’initiation avec la Sombre Déesse arrive quand un individu est transformé à travers son contact avec elle.
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