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 [Traduction] La Fondation de Roebuck - Ann Finnin

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Iridesce
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Iridesce


Messages : 248
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MessageSujet: [Traduction] La Fondation de Roebuck - Ann Finnin   [Traduction] La Fondation de Roebuck - Ann Finnin EmptyDim 7 Aoû - 10:08

in The Forge of Tubal Cain
© Ann Finnin
Traduit/adapté de l'anglais par Tsukimi


En Décembre 1976, lorsque nous avons officiellement fondé Roebuck, cela faisait deux ans que nous étions dans le milieu de l'Art. Durant ce laps de temps, nous avions travaillé avec pas moins de cinq groupes différents, en participant fréquemment à deux cercles par semaine, plus encore en périodes de sabbats. Nous avions dirigé des groupes d'entrainement, coordonné des festivals ouverts, participé à des ateliers et crée des liens avec des groupes en dehors de la Californie du Sud. Cette intense introduction dans la communauté néo-païenne nous a rapidement permis de remarquer bien des choses que nous n'aimions pas.

Le plus grand problème était l'exploitation sexuelle. Au sein de certains groupes, on attendait des nouveaux arrivants qu'ils aient des relations sexuelles avec les membres déjà acceptés. C'était une condition pour intégrer ces groupes et tous ceux qui refusaient se voyaient estampillés "pas réellement Païens". Les critiques devenaient particulièrement virulentes si les gens qui refusaient étaient mariés légalement et souhaitaient demeurer fidèles à leurs conjoints. Les candidats devaient le plus souvent se soumettre à des pratiques de nature sexuelle lors de leurs rituels d'initiation - souvent durant le Grand Rite du Troisième Degré, mais nous avons tout aussi bien été témoins d'abus lors d'initiations au Premier Degré.

Il y avait également des problèmes de dépendance à diverses substances. Quelques groupes employaient réellement des substances illégales dans leurs rituels et faisaient en sorte d'avoir toujours une longueur d'avance sur la police. Mais même lorsqu'il s'agissait de substances considérées comme non illégales, on trouvait des dirigeants ou des membres de cercles, alcooliques ou dépendants à des médicaments, qui avaient tendance à ritualiser dans un état d'intoxication. Les nouveaux membres pouvaient être mis sous pression pour prendre ces substances, expérimentant ensuite le chaos lié à leur consommation ou des violences psychologiques s'ils refusaient.

Les deux problèmes pré-cités étaient suffisamment sérieux pour détruire des vies, la santé ou les finances des membres d'un groupe, et fort heureusement les pires de ces pratiques ont été suffisamment discréditées et largement abandonnées depuis. Rejoindre un groupe à cette époque demeurait quand même une démarche pleine de problèmes, allant du simple ennui aux pires souffrances, et tout cela empêchait tout développement magique ou spirituel sérieux de s'accomplir. Pratiquement tous ces inconvénients venaient du fait que les meneurs des différents groupes existants n'avaient aucun compte à rendre à qui que ce soit concernant leur comportement.

Par conséquent, beaucoup succombaient à la tentation de camoufler leurs problèmes personnels et leurs modes de vie dysfonctionnels dans l'aura de la tradition magique et de les imposer à leurs étudiants. La plupart de ces problèmes étaient identiques à ceux que l'on pouvait rencontrer dans des groupes similaires composés des personnes très créatives et iconoclastes. Toutefois, les faire passer pour de la Magie leur donnait une crédibilité qu'ils ne méritaient pas, et remettre ces enseignements douteux en question prenait la couleur du sacrilège ou du blasphème. Les étudiants critiques s'entendaient souvent dire qu'en désapprouvant la conduite du meneur du groupe, ils défiaient la volonté de la Déesse elle-même. Cela mena bien des gens réfléchis à devenir cyniques et désillusionnés, alors qu'ils auraient pu beaucoup apporter à la communauté de l'Art.

A quelques exceptions près, toutefois, la grande majorité des problèmes qui arrivaient dans ces groupes de jadis étaient le fruit de l'insécurité ou du manque de formation des gens qui les dirigeaient. Dans bien des groupes, les membres ne faisaient rien d'autre que de s'asseoir dans le cercle, souvent pendant des années, pendant que le Grand Prêtre ou la Grande Prêtresse faisait tout le travail. Ensuite ils passaient par une petite cérémonie et on leur disait de partir pour fonder leur propre groupe. Parfois ils n'avaient reçu qu'un peu ou pas du tout d'entrainement dans leur groupe-mère, n'ayant traversé qu'une série intensive de rituels condensés sur un week end, ce qui ne leur conférait rien hormis un rang dans leur tradition. D'un coup de baguette, ces gens se retrouvaient soudain Grand Prêtre ou Grande Prêtresse, en ne sachant absolument pas quoi faire.

Face à cette responsabilité impressionnante et à ce défi qu'était la direction d'un groupe magique, ces personnes avaient tendance à dissimuler leur ignorance et leur manque d'expérience derrière une exigence d'absence totale de remise en question de la part de leurs membres, obéissance qu'ils demandaient sans l'avoir pour autant gagnée en démontrant leurs capacités. Quand un dirigeant ne connaissait pas la réponse à une question embarrassante concernant la tradition ou son histoire, il se rabattait souvent sur le prétexte d'un secret ou sur des inventions, et quiconque remettait cela en doute était sommairement chassé ou puni.

Certaines pratiques très bizarres se retrouvaient donc dans des Livres des Ombres, sans que personne n'ait la moindre idée de leur provenance ou de leur utilité. Mais pendant des générations d'initiées, elles furent transmises sans que personne ne prenne l'initiative de chercher ce qu'elles signifiaient ou apportaient exactement. Ces pratiques n'étaient non seulement pas remises en question, mais également assorties d'un genre de notion de sacrilège si on essayait de les modifier pour les rendre plus efficaces.

On nous raconta l'histoire du Pas de Danse Sacré Rituel. Apparemment, quelqu'un s'était fait initier dans un groupe et avait remarqué que la Grande Prêtresse faisait un étrange petit pas en approchant l'autel pendant le rituel. Après quoi, il lui avait demandé ce qu'elle avait fait à ce moment-là et pourquoi. Sa Grande Prêtresse lui répondit que c'était le Pas de Danse Sacré Rituel, que sa Grande Prêtresse à elle avait fait lorsqu'elle avait été initiée, et qu'il n'avait pas un Degré suffisant pour savoir pour quelle raison on l'effectuait.

Plus tard, nous avons eu l'occasion de rencontrer la dame qui avait initié cette Grande Prêtresse. Nous lui avons demandé si nous pouvions enfin connaitre la signification du Pas de Danse Sacré Rituel. La vieille dame rit et nous dit que cela n'avait jamais été secret : ce qui s'était passé, c'est qu'elle s'était cousu une nouvelle robe pour l'initiation et qu'elle n'avait pas eu le temps de faire l'ourlet proprement. Pendant le rituel, elle avait trébuché dessus et manqué de peu de se casser la figure dans le cercle.

Certains dirigeants faisaient aussi des choses douteuses comme élever leurs conjoints/amant(e)s du moment à des positions d'autorité qu'ils n'avaient aucunement méritées, en attendant des autres membres, même ceux qui faisaient partie du groupe depuis longtemps, qu'ils fassent preuve de déférence envers eux. Ceux qui refusaient de s'accommoder de la situation étaient soient mis à la porte, soit laissés de coté. On pouvait même prendre des mesures de rétorsion contre les dissidents, tout particulièrement si on craignait que le linge sale du cercle soit lavé en public.

Dans certains cas où le groupe était dirigé par un couple marié, l'un des époux pouvait avoir une liaison avec un membre du groupe et s'attirer les foudres de son partenaire. Le couple pouvait se briser et se battre pour garder les membres du groupe comme s'il s'agissait de se répartir les meubles. On attendait des membres qu'ils prennent parti, qu'ils favorisent un partenaire ou l'autre, et on évitait ceux qui s'étaient rangés du coté opposé. Le groupe pouvait alors se diviser en deux groupes se lançant des accusations terribles basées sur très peu de preuves. Parfois, cela menait à tout un ensemble de rituels de protection contre les "attaques psychiques" présumées venant de l'autre groupe.

Certains dirigeants, qui confondaient leur agenda personnel avec un mandat des Dieux, formaient des groupes dans le but d'accomplir pour eux certains objectifs sociaux et personnels. Cela donnait des sortes de petits clubs privés dans lesquels seuls certaines personnes acceptables socialement étaient admises, la plupart du temps des gens fortunés ou dotés d'emplois prestigieux. Les membres étaient sujets à des évictions rapides dès lors qu'ils faisaient montre de problèmes personnels embarrassants ou devenaient ennuyeux, inconvenants.

A l'opposé, certains groupes devenaient de véritables auberges menées par des personnes au grand cœur mais naïves, qui prenaient en charge les âmes perdues et se retrouvaient rapidement submergées par les pique-assiettes, les drogués et toutes sortes de gens dysfonctionnels. Leurs membres à problèmes s'installaient parfois chez les dirigeants, faisaient grimper leurs factures de téléphone, les poussaient petit à petit dehors, brisaient ou volaient leurs biens, puis s'évanouissaient dans la nature en ne laissant que des dettes et des dégâts derrière eux.

D'autres groupes n'étaient guère plus que des groupes de prière païens, qui attiraient les gens nécessiteux qui voulaient des sorts et des charmes pour résoudre des problèmes personnels. Ces groupes avaient une "liste de courses" mensuelle répertoriant tout ce que les gens voulaient, habituellement de l'argent, de l'amour ou du travail. Ces groupes tendaient en général très vite vers le mercenariat au service de quelques uns. Une fois, nous avons participé à un cercle où l'on nous demandait de "charger" un ticket de loterie pour faire gagner beaucoup d'argent aux dirigeants du groupe. Ce que les participants pouvaient attendre en retour de l'utilisation de leur énergie ne fut jamais très clair. Est-il besoin de préciser que le ticket de loterie ne fut pas gagnant ?

Les Gardnériens avaient tenté de gérer un peu ce chaos en standardisant leur tradition et en imposant une structure hiérarchique qui assurait que chaque coven était responsable vis à vis d'un autre. Comme dans une ligne de magasins franchisés, on savait exactement ce qu'on obtenait avec une initiation gardnérienne. Les rituels étaient identiques, la structure et les règles du coven également. Et si vous subissiez des abus entre les mains d'une Grande Prêtresse particulière, vous pouviez aller vous plaindre à son initiateur et espérer obtenir un genre de réparation.

C'était cependant un processus à double tranchant. Hormis censurer publiquement la Grande Prêtresse éloignée du droit chemin, un initiateur ne pouvait pas faire grand chose en cas de plainte. On ne pouvait pas dégrader un Troisième Degré. La Grande Prêtresse en question restait Grande Prêtresse. Elle pouvait parfaitement faire un pied de nez à sa hiérarchie et continuer de diriger un coven composé de membres souhaitant rester avec elle. Un membre mécontent avait peu de recours, hormis quitter le coven et en rejoindre un autre.

Il était également possible que la Grande Prêtresse en question soit elle-même victime d'abus personnels et politiques, infligés par ses supérieurs. Au sein de nombreuses hiérarchies, les gens élevés aux plus hauts niveaux arrivent là parce qu'ils sont les amis de leurs supérieurs, plutôt que grâce à leurs travail ou à leurs capacités. Les Gardnériens étaient connus pour fonder des covens en donnant à des novices les trois Degrés en un week end, ce qui les propulsait Grand Prêtres et Grandes Prêtresses et les incitait à se montrer loyaux envers leurs initiateurs. Un membre du coven qui allait trouver l'initiateur pour se plaindre pouvait rapidement se rendre compte que c'était aussi mauvais, voire pire, que de rester entre les mains de la Grande Prêtresse qui lui avait nui.

L'un des avantages qu'il y avait à ne pas faire partie de la structure hiérarchique gardnérienne, c'était de développer notre autonomie, et de ne reconnaitre pour nous aucune autre autorité que la notre. Nous pouvions faire tout ce que nous voulions au sein de notre propre groupe, initier qui nous souhaitions, établir toutes les règles qui nous convenaient. Mais comme nous avions été victimes de certaines des pratiques abordées plus haut, et témoins des conséquences malheureuses de certaines autres, nous nous sommes trouvés incapables de répéter en toute bonne conscience ces scénarios-là au sein de Roebuck.

C'était davantage par pragmatisme que pour des raisons "morales". Nous avions croisé suffisamment de groupes pour voir que ceux qui persistaient dans certaines pratiques ne faisaient pas long feu. Ils ne semblaient d'ailleurs pas non plus produire de magie efficace, mais plutôt une série de drames personnels et de scènes dignes d'un soap opera, ce qui drainait l'énergie plus qu'autre chose. Les pratiques abusives ou illégales étaient déjà assez mauvaises en soi. Mais même les pratiques relativement bénignes et altruistes s'avéraient contre-productives si le but du groupe était de rester uni, et d'accomplir des rituels constructifs dans le but de développer avec le temps une tradition magique.

Nous nous sommes retrouvés dans la position de devoir trouver un compromis exploitable entre la discipline très efficace mais autocratique des Gardnériens, et la liberté absolue mais inexploitable et improductive des groupes éclectiques que nous avions connus. Nous voulions que le groupe travaille efficacement avec un minimum de problèmes personnels, mais pas pour autant devenir des tyrans sans cœur. Alors, après beaucoup de réflexions et de remue-méninge, nous avons établi les règles suivantes pour le Roebuck émergeant. Elles sont encore inchangées à ce jour :

1. Les Cercles devraient comprendre uniquement des participants vêtus (au moins partiellement). L'expérience nous a montré que la nudité n'est pas nécessaire pour faire de la magie, et s'avère souvent une distraction et une nuisance si l'on commence à avoir froid ou à se sentir inconfortable. La magie vient de ce que l'on est, pas de ce qu'on porte ou ne porte pas, et nous voulions éviter les situations parfois propices aux abus sexuels qui surviennent lorsqu'on requiert une pratique "Skyclad". (ndt: "vetu du ciel"). Nous travaillions souvent dehors ou dans des environnements froids, donc les capes chaudes ou les robes devinrent des accessoires que bien des gens étaient très enclins à choisir.

2. Aucun rituel sexuel ne serait pratiqué, excepté en privé entre adultes consentants. En dépit de toutes les idioties des "Lois de l'Accès Charnel" (Laws of Carnal Access) dépeintes dans notre Livre des Ombres de la Tradition Américaine, Dave et moi avons pris la décision de nous interdir toute relation sexuelle avec d'autres membres du coven, quelles que soient les circonstances. Beaucoup de covens se brisaient suite à l'infidélité d'un des partenaires qui le dirigeaient. Si notre objectif était de diriger un coven et de développer une tradition plutôt que de rechercher des gratifications personnelles, l'auto-discipline était la seule réponse pratique. Cela n'avait rien à voir avec de la morale ou de la pruderie. C'était du simple bon sens.

3. Les étudiants seraient choisis sur la base de leur sincérité et de leur désir d'apprendre, et non pas sur le fait qu'ils aient une personnalité plaisante, qu'ils disent ce qu'il faut dire en société, qu'ils adhèrent à un parti politique particulier ou qu'ils aient une profession prestigieuse. Pour faire court, nous faisions confiance à nos déités gardiennes pour choisir qui passerait notre porte, et nous acceptions toute personne sincère et prête à travailler si nous le lui demandions. C'était à eux de démontrer par la suite s'ils étaient "convenables" ou "dignes".

4. Tous les étudiants devraient passer par une période d'entrainement avant d'être initiés. Traditionnellement cette période durait au moins un an et un jour, souvent plus. La formation devint plus codifiée et complexe avec le temps. Et nous insistions pour que tous nos candidats à l'initiation, quel que soit leur degré de pratique et leurs formations précédentes, soient entrainés avec nos méthodes et nous démontrent qu'ils avaient les talents requis par nous avant de pouvoir nous rejoindre officiellement.

5. On attendrait de tous les étudiants qu'ils soient autonomes, financièrement, émotionnellement, magiquement. Tout rituel personnel pour trouver un emploi, un partenaire, de l'argent ou toute autre chose personnelle devait être accompli individuellement et en dehors du groupe. On ne pratiquerait de guérison qu'avec le consentement de la personne ciblée, et idéalement, en la présence de cette personne. Le but de notre cercle était de faire de la magie au bénéfice du groupe et nous ne voulions pas de membres qui se pointeraient uniquement pour que les autres travaillent pour eux.

6. Finalement, nous avons décidé que nous partagerions l'autorité et la responsabilité du coven avec nos initiés. Les initiés Roebuck seraient entrainés spécialement pour pouvoir diriger leurs propres cercles, et devraient se présenter régulièrement aux rituels de pleine lune, de lune noire, et aux festivals saisonniers. Quiconque aurait la responsabilité de diriger un rituel particulier, même si c'était un étudiant, aurait l'autorité de donner à chacun des instructions et des directives durant le rituel. De cette manière, si la personne décidait de partir, elle saurait au moins comment diriger un cercle ou un groupe.

Ainsi, depuis le commencement, nous avons décidé que Roebuck serait une tradition à mystère dédiée à la recherche de la connaissance et du développement magique et personnel, et pas un club de hockey, un salon de thé ou un groupe de thérapie. Le concept semblait simple et logique.
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[Traduction] La Fondation de Roebuck - Ann Finnin
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