[Traduction] Exercices - Z. Budapest

Levez vos mains vers le ciel et respirez profondément sept fois. A chaque fois prenez conscience de votre souffle passant dans chaque partie de votre corps : depuis la tête, se déplaçant vers votre gorge, votre cœur, votre poitrine, votre plexus solaire, vos parties génitales et finalement vos pieds. Avec chaque souffle, vous inspirez les bénédictions de l'univers.

Quand vous ressentez un profond calme intérieur, et que vous êtes rempli d'une lueur paisible, embrassez vos mains. Oui. Plantez un gros baiser, un sur chaque main, maintenant. Ne posez pas de questions.

Dites juste :

Tout ce qui est mien
est tien,
Tout ce qui est tien
est mien,
tout, tout, partout et autour.


C'est tout à fait en rapport avec le rituel de la déité. Sentez l'auto-baiser sur vos lèvres. Sentez le parfum de votre propre chair. Sachez que c'est vous que vous avez embrassé. Ressentez de la compassion envers cette femme. Imaginez tous les travaux que vos mains ont réalisé pour vous.
Nous sommes faits de la même substance que l'univers. Tout en nous est fait de la même matière que celle qui constitue les étoiles et les planètes, et toute la vie sur terre, et partout ailleurs où il pourrait y avoir de la vie. Imaginez ! Vous êtes fait d'étoiles . Vous êtes la raison pour laquelle des gaz se sont congelés et des planètes ont explosées puis se sont condensées à nouveau. Vous êtes le résultat de milliards et de milliards d'années d'évolution. Vous êtes le couronnement de nombreuses et nombreuses morts. Vous vous tenez sur les os de vos ancêtres. Laissez cette pensée vous pénétrer.

Notes : La dernière ligne de cette invocation provient d'un très d'un vieux chant qui a été recueilli dans un procès de sorcellerie. Ainsi vous vous offrez non seulement à la Déesse, mais recevez aussi tout de la Déesse. Vous vous joignez à la danse que les sorcières des anciens temps dansaient les une avec les autres et avec leur Déesse. Pensez également à ceci.

Les sorcières Dianiques doivent avoir une certaine organisation pour aller avec le tout ce qui est autrement très libre et tolérant. La structure est lumière. Parce que nous dénierions la Déesse si nous nous attachions à des règles et des titres et tous les pièges du monde patriarcal. Nous ne sommes pas paresseux, ou peu sophistiqués. Au contraire, nous sommes profonds dans la simplicité de la conscience profonde. Mais même nous avons besoin d'une certaine structure, pour se rappeler qui nous sommes et honorer les Déesses avec et sans.

Chaque matin avant de vous lever du lit, allongé confortablement, peut-être plat sur le dos, avec vos bras détendus à vos côtés, prenez conscience de l'espace psychique et affectif autour de nous. Restez allongé ainsi jusqu'à ce que vous puissiez réellement sentir la lueur ou le bourdonnement, et donnez vous alors un "coup de pouce pouce de l'esprit au corps" par la prière.
Vous pouvez utiliser des prières de votre enfance ou une des suivantes :

"Mère qui es la Terre"
"Belle Déesse de la Lune"
Mais vous pouvez écrire vos propres prières ou en improviser.

Voici d'autres suggestions pour infuser votre vie quotidienne de la conscience de la Déesse :

Le soir, allumez une bougie lorsque vous vous déshabillez, pensez à la façon dont s'est déroulée la journée, et installez-vous devant votre bougie, seule, à part peut-être votre chat ou chien sur vos genoux, et priez encore.


Rappelez-vous, ceci est élogieux et non honteux. C'est une prière à une amie aimée, pas une maîtresse cruelle qui doit être calmée.
Restez simple et court, à moins que le bonheur de béatitude ne vous prenne, dans quel cas vous serez étonné du temps qui a passé.
Mais en général, court et simple est le mieux, comme c'est une pratique pour toute une vie, et non un exercice olympique spirituel, et vous ne voulez pas vous creuver.